Le prêt à taux zéro peut bénéficier d'un différé de remboursement. (© Adobestock)
Le Prêt à taux zéro est finalement prolongé d’un an, jusqu’à fin 2023. Au-delà de sa gratuité, l'attrait de ce prêt aidé par l'Etat réside aussi dans son différé de remboursement : grâce à un mécanisme de lissage avec le prêt bancaire principal, il permet de diminuer fortement le taux d’endettement. Explications.
Le Prêt à taux zéro (PTZ) peut souffler !
En effet, ce dispositif de prêt aidé à 0% destiné aux primo-accédants, devait s’achever fin 2022. Il sera finalement prorogé d’un an jusqu’à fin 2023, a annoncé il y a quelques jours la ministre déléguée chargée du Logement, Emmanuelle Wargon.
Autre bonne nouvelle, la réforme de la méthode de calcul de prise en compte des revenus, qui prévoyait que soient retenus les revenus de l’année de demande du prêt plutôt que ceux de l’année N-2, ne sera pas, pour le moment, appliquée.
Ni intérêt, ni frais de dossierLe PTZ - à ne pas confondre avec l’éco-PTZ - est un dispositif de prêt immobilier aidé par l’Etat, sans intérêt ni frais de dossier à payer, accordé aux primo-accédants (non-propriétaires de leur résidence principale depuis au moins deux ans sauf dérogation) et sous conditions de ressources, différentes selon la région (zones tendues ou non). Ces derniers peuvent emprunter pour acquérir leur résidence principale dans le neuf ou dans l’ancien avec travaux sur des durées allant jusqu’à vingt-cinq ans.
En 2020, moins de 67.000 ménages en ont bénéficié (contre près de 100.000 en 2019), selon la SGFGAS, l'organisme public qui gère les prêts à l'accession sociale à la propriété. Une diminution qui reflète les difficultés de la construction neuve (près de 80% des prêts) mais
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